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La connectivit茅 des rues locales influe sur les choix de d茅placement des habitants et la r茅silience 脿 long terme des villes. Dans les quartiers o霉 les rues sont connect茅es 鈥� c鈥檈st-脿-dire organis茅es en r茅seau quadrill茅 ou 茅quivalent, avec des chemins pi茅tonniers directs et peu d鈥檌mpasses 鈥� les habitants marchent davantage et poss猫dent moins de voitures. Lorsque les rues sont d茅connect茅es, par exemple dans les canyons 脿 flanc de colline ou les quartiers priv茅s, la voiture est g茅n茅ralement la seule option. Une fois 茅tablis, les r茅seaux routiers changent rarement, m锚me apr猫s des incendies, des bombardements en temps de guerre ou des tremblements de terre.
Nous avons quantifi茅 la connectivit茅 des rues dans le monde entier 脿 l鈥檃ide d鈥檜n indicateur composite : l鈥檌ndice de d茅connexion du r茅seau routier, ou SNDi (Street-Network Disconnected index). Nous nous concentrons ici sur certaines tendances et leurs implications pour la r茅silience urbaine, en particulier pour les risques de feu de for锚t en Californie.
Principales conclusions de recherche
Les quartiers les plus expos茅s aux feux de for锚t sont ceux dont les rues sont les moins connect茅es. Des recherches avaient d茅j脿 montr茅 que les rues connect茅es peuvent faciliter les 茅vacuations rapides apr猫s des catastrophes telles que les tremblements de terre, les inondations et les feux de for锚t. L鈥檈xistence de multiples voies de sortie r茅duit le risque d鈥檈mbouteillage aux points de congestion et offre aux habitants et aux premiers intervenants des itin茅raires de rechange en cas de fermeture d鈥檜ne route. En Californie toutefois, les rues sont moins connect茅es dans les quartiers les plus 脿 risque, c鈥檈st-脿-dire ceux qui ont d茅j脿 fait l鈥檕bjet d鈥檕rdres d鈥櫭﹙acuation ou d鈥檃lertes lors d鈥檜n feu de for锚t, ou ceux qui se trouvent dans des p茅rim猫tres historiquement touch茅s par des incendies (figure 1, figure 2).
La connectivit茅 des rues dans les nouveaux quartiers s鈥檈st am茅lior茅e aux 脡tats-Unis et en Californie, mais elle reste faible par rapport aux normes mondiales.Depuis 2005, les nouvelles rues construites aux 脡tats-Unis comportent moins d鈥檌mpasses et de routes sinueuses. Toutefois, leur connectivit茅 reste inf茅rieure 脿 celle des quartiers plus anciens (cr茅茅s avant 1975) et est loin d鈥櫭ゞaler celle des pays d鈥橝m茅rique du Sud, d鈥橢urope et d鈥橝sie de l鈥橢st (figure 3).
Les rues des villes japonaises sont parmi les plus connect茅es, m锚me dans les nouvelles banlieues. RDes villes comme Tokyo et Osaka ont cr茅茅 un r茅seau plus organique de rues 茅troites ponctu茅es d鈥檌ntersections 脿 trois voies plut么t qu鈥檜n quadrillage.
Les urbanistes peuvent 茅tablir des normes de connectivit茅 pour les rues dans les nouveaux quartiers.Aux 脡tats-Unis, des 脡tats, notamment l鈥橭regon, et certaines villes, comme Fort Worth (Texas), Raleigh (Caroline du Nord) et Fort Collins (Colorado), ont adopt茅 des politiques ou des r猫glements de lotissement qui pr茅cisent un niveau minimal de connectivit茅, imposent l鈥檃m茅nagement de voies pi茅tonnes directes, ou d茅couragent ou interdisent la cr茅ation d鈥檌mpasses.
En plus de d茅terminer le trac茅 des rues dans les nouveaux quartiers, les urbanistes peuvent, dans une certaine mesure, r茅am茅nager les quartiers existants afin d鈥檈n am茅liorer la connectivit茅. Des passages pi茅tons peuvent relier des impasses adjacentes ou donner acc猫s 脿 des corridors verts 脿 proximit茅, comme dans de nombreuses villes danoises et certaines villes californiennes telles que Davis et Irvine. On peut am茅nager des sentiers le long de canaux 茅vacuateurs ou d鈥檃utres infrastructures afin de relier les habitations aux commerces, aux 茅coles et aux services. Et l脿 o霉 une autoroute constitue un obstacle, une ville peut construire des passerelles pour pi茅tons et am茅liorer les trottoirs des rues qui la traverse.
Compl茅ment d鈥檌nformation
(en anglais)
:
Christopher Barrington-Leigh and Adam Millard-Ball. 2025. 鈥� (en anglais)
Sam Heft-Neal, Lela Hanson, Atsada Israpanich, and Talia Buckhouse. (en anglais)
Ayyoob Sharifi. 2019. (en anglais)
Vazquez, F; Millard-Ball, A; and Barrington-Leigh, C (2023), (en anglais)
