9IÖÆ×÷³§Ãâ·Ñ

Nouvelles

Une équipe de rechercheÌýde l’Université 9IÖÆ×÷³§Ãâ·Ñ met au point un matériau moins coûteux et plus sûrÌýpourÌýpanneaux solaires, capteurs et dispositifs optiquesÌý

CetteÌýavancée majeureÌýrepose sur l’utilisationÌýdesÌýprotéines d’unÌývirus végétal pour laÌýcréation deÌýnanomatériauxÌý
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 8 December 2025

Grâce auxÌýprotéines d’un virus commun du tabac,Ìýune équipe de rechercheÌýenÌýchimieÌýde l’Université 9IÖÆ×÷³§Ãâ·ÑÌýaÌýmis au point un moyen simple et écologiqueÌýde disposerÌýdes nanoparticules d’orÌýpour formerÌýdesÌýfeuilles ultrafinesÌýet deÌýrenforcerÌýainsi les propriétés optiques des particules.ÌýRésultat : des matériaux moins coûteux et plus sûrs, qui serviront à la construction deÌýpanneaux solaires,ÌýdeÌýcapteurs etÌýdeÌýdispositifs optiques avancés.Ìý

Les nanoparticules d’or ne sont efficaces pour renforcer les signaux optiques queÌýlorsqu’elles sont disposées sur une surface,ÌýàÌýuneÌýdistanceÌýbien définie les unes des autres.Ìý

Pour réaliser de telles structures, on devait auparavant avoir recours àÌýdesÌýproduits chimiquesÌýfortsÌýet travailler dansÌýdes conditions de laboratoire strictement contrôlées.ÌýOr, l’équipe de l’Université 9IÖÆ×÷³§Ãâ·Ñ a réussi àÌýmodifierÌýun virus de la mosaïque du tabac afinÌýqu’il s’auto-assembleÌýen feuillesÌýcomportant des nanoparticules correctement espacées,Ìýle toutÌýdans l’eauÌýetÌýàÌýlaÌýtempérature ambiante.Ìý

« Si vous jetez simplement ces nanoparticules sur une surface, une partie d’entre ellesÌýdonneront lieu àÌýune amélioration aléatoire », expliqueÌýAmy Blum,ÌýprofesseureÌýagrégéeÌýet coauteureÌýde l’étude. « Mais si vous parvenez à lesÌýdisposerÌýà une distance fixeÌýles unes des autres, toute la surfaceÌýseraÌýactive. »Ìý

Le résultat?ÌýUnÌýnanomatériauÌýdont la fabrication est moins coûteuse et moins dommageable pour l’environnement par rapport à la méthode existante.Ìý

DesÌýéléments constitutifs de la natureÌý

SelonÌýla professeureÌýBlum, ces travaux représentent une étape importante vers la mise au point de nanomatériaux durablesÌýdestinés auxÌýoutilsÌýtechnologiquesÌýdu quotidien.Ìý

« Nous utilisons lesÌýéléments constitutifs de la nature pour rendre la technologie plus propre, moins coûteuse et plus intelligente »,ÌýexpliqueÌýla chercheuse.Ìý

« Pour des raisons de sécurité, nous n’utilisons pas le virus actif. NousÌýn’exploitonsÌýqueÌýsonÌýenveloppe, qui ne contient aucun matériel génétique », ajoute-t-elle.Ìý

UnÌýéchafaudage protéiqueÌý

Pour construire l’échafaudage, l’équipe a modifié la protéine du virus en y ajoutant une courte chaîne d’histidine,Ìýqui consisteÌýessentiellementÌýenÌýde minuscules crochets qui s’accrochent aux nanoparticules d’or etÌýquiÌýguident les protéines pourÌýqu’elles s’assemblent en feuilles ultrafines.Ìý

« Nous nous appuyons sur un grand nombre d’interactions très faibles », expliqueÌýAmy Blum. « S’il n’y en aÌýqu’une,ÌýelleÌýne tiendra certainement pas. S’il y en aÌýquinze, elles tiendront très, très solidement. »Ìý

Sans cette modification, la protéine a tendance à s’agglutiner. Les interactions plus faiblesÌýincitentÌýplutôt les protéines à rester à plat,Ìýnote-t-elle.Ìý

Par ailleurs, l’équipeÌýaÌýconstaté avec surpriseÌýque, dans certaines conditions, les feuilles pouvaient s’enrouler pour former des tubes à l’échelle nanométrique.ÌýCette découverteÌýouvre la voie à des recherches visant à déterminer si ces tubes pourraient un jour fonctionner comme des câbles à fibres optiques nanométriques,Ìýsouligne la professeure.Ìý

³¢â€™Ã©t³Ü»å±ðÌý

³¢â€™a°ù³Ù¾±³¦±ô±ðÌý« ÌýÌý», parÌýIsmaelÌýAbu-Baker, Alexander Al-Feghali, ElliotÌýZolfaghar,ÌýGangamallaiahÌýVelpula, Artur P.ÌýBiela, Steven De Feyter, Jonathan G.ÌýHeddle, Gonzalo Cosa et Amy SzuchmacherÌýBlum, a été publié dansÌýSmall,Ìýen octobre 2025.Ìý

Back to top