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Des scientifiques de l’Université 9IÖÆ×÷³§Ãâ·Ñ participent à une étude internationale sur la synthèse de l’ADN

Les résultats, publiés dans Science, révèlent comment une protéine unique aide des cellules à déterminer à quel moment produire les éléments constitutifs de l’ADN — une découverte aux implications possibles pour le cancer et certaines maladies métaboliques héréditaires

À l’intérieur de chaque cellule, un réseau métabolique bien ajusté détermine à quel moment constituer, recycler ou cesser de produire des molécules essentielles. Un élément au cœur de ce réseau est le métabolisme du folate, qui fournit les unités chimiques nécessaires à la synthèse de l’ADN, de l’ARN et des acides aminés. Lorsque ce système est perturbé – en raison de mutations génétiques ou d’une absence de folate alimentaire – les conséquences peuvent aller des troubles du développement jusqu’au cancer.

Des chercheuses et des chercheurs duÌý, le Research Center for Molecular Medicine of the Austrian Academy of Sciences (centre de recherche en médecine moléculaire de l’Académie autrichienne des sciences), en collaboration avec des scientifiques de l’University of Oxford et des contributeurs de L’Institut de recherche du Centre universitaire de santé 9IÖÆ×÷³§Ãâ·Ñ (L’Institut), ont maintenant identifié un acteur inattendu dans l’équilibre métaboliqueÌý: l’enzyme NUDT5.

Les résultats de l’étude, publiés dansÌý, démontrent que l’enzyme NUDT5 contribue à l’arrêt de la production de purine — la voie qui génère les bases de l’ADN — mais qui le fait sans avoir recours à son activité enzymatique. Au lieu de cela, la protéine agit comme une charpente moléculaire qui freine physiquement une étape clé de la biosynthèse lorsque les niveaux de purine sont déjà élevés.

«ÌýNous sommes ravis de jouer un rôle dans les travaux importants dont il est ici question, en proposant des cellules cultivées à partir de cellules provenant de patientes et de patients présentant des mutations du gèneÌýMTHFD1Ìý», a déclaréÌý, l’un des coauteurs de l’étude et scientifique au sein duÌýÌýà L’Institut. Des cellules provenant de patientes et de patients atteints d’une maladie génétique, que nous avonsÌý, ont joué un rôle crucial pour ce qui est de démontrer que l’adénosine peut aussi être toxique, selon la nature exacte de la mutation du gèneÌýMTHFD1.Ìý»

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