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La conférence ACCEPTER le vélo a réuni des chercheurs et chercheuses ainsi que des décisionnaires pour discuter de l’évolution du paysage cyclable à Montréal et ailleurs. Dans la première table ronde, il a été question des progrès majeurs réalisés en matière d’infrastructures cyclables entre 2018 et 2023, ce qui a permis de faire ressortir les liens étroits entre les réseaux très confortables et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les personnes qui présentaient ont également souligné que les infrastructures ne suffisent pas : il est essentiel de comprendre les étapes comportementales et les motivations psychologiques pour encourager davantage de résidents et résidentes à faire du vélo. Les résultats ont indiqué qu’un tiers des Montréalais et Montréalaises souhaitent faire du vélo, mais ne sont pas encore des cyclistes actifs. Cette proportion révèle un potentiel de croissance important grâce à des interventions ciblées sur les comportements et les infrastructures.

Dans la deuxième et la troisième table ronde, on s’est penché sur l’acceptation sociale, les stratégies de communication et la mise en œuvre des politiques visant à promouvoir la culture du vélo. Par leurs recherches, Jérôme Laviolette et Lexi Kinman ont démontré que le soutien du public envers les infrastructures cyclables dépend fortement du cadre et des valeurs morales. Ils ont recommandé l’élargissement du message au-delà des arguments environnementaux et d’équité. D’autres études portaient sur les répercussions des politiques relatives au cyclisme hivernal à Sherbrooke, les données qualitatives sur les obstacles au cyclisme et les données longitudinales recueillies à Montréal et à Laval qui prouvent une réduction de l’utilisation de la voiture et un sentiment accru de sécurité. Mme Meghan Winters, qui a animé la conférence principale, a conclu en soulignant l’importance d’intégrer la recherche fondée sur les données à un dialogue ouvert afin d’élaborer des politiques efficaces en matière d’urbanisme et de transport.